Ica et les dunes de sable

Mars 2017. Nous avons pris un hôtel un peu éloigné du centre ville et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout est assez sale. Les péruviens ont pris la mauvaise habitude de prendre la rue pour une déchetterie et ça donne une ambiance particulière.

Nous marchons aux alentours de notre hôtel pour aller observer des palmiers géants à plusieurs têtes. C’est vrai que les arbres sont à voir avec leurs formes biscornues.

En revenant, nous ne loupons pas la place des sorcières juste en face de l’hôtel.

Notre guide en fauteuil roulant est passionné et semble vraiment croire aux sorcières. Entre magie blanche, magie noire et histoire de village, nous apprenons quelques anecdotes. Elle s’est notamment transformé en animal pour éviter le bûcher de l’Inquisition catholique. Maline la sorcière.

A la fin de la balade, elle nous donne en secret deux bouts d’écorces magiques que nous devons mettre dans nos portefeuilles. Grâce à cela, nous ne manquerons plus jamais d’argent. Mais Chuuuut ! C’est un secret.

Huacachina

S’il y a un passage incontournable lors d’un arrêt à Ica, c’est bien son oasis. La très touristique Huacachina ! C’est vrai qu’au premier abord, le lieu ne fait pas trop rêver.

Un point d’eau avec des bâtiments tout autour. Malgré les pédalos et le maître nageur, le lieu n’incite pas à la baignade !

Même les magnifiques et grandes dunes sont pleines de pollutions. Et le pom-pom c’est la station d’épuration non loin envoyant les effluves…

Bref on s’attendait à mieux. Mais ça, c’était avant d’embarquer dans notre buggy. Alors c’est vrai que pour le respect de l’environnement, c’est pas le top mais cela va nous permettre de découvrir ce désert de sable magnifique.

Non, Cachou ne s’ennuie pas, elle est juste morte de peur à l’idée de traverser les dunes dans cet engin!

Les pneus sont à moitiés dégonflés pour bien adhéré au sable, on attache nos ceintures bien trop large pour nous retenir en cas d’accident et nous partons à 12 dans la machine infernale. Notre chauffeur avec ces lunettes anti-sable d’aviateur…

Vous ne trouvez pas qu’il y a des airs de ressemblance avec le dessin animé “les fous du volant”, ça promet !!!!

Alors Cachou qui a déjà peur sur le train de la mine de Disney est en train de se décomposer au fur et à mesure que les sensations arrivent. Et des sensations, on va en avoir ! Notre chauffeur monte au sommet de gigantesques dunes et redescend à pic à toutes allures les 20 mètres. C’est tellement abrupt que c’est presque une chute. Ça monte, ça descend. Comme dans un parc d’attraction sauf que là, tout n’est pas automatique et que le chauffeur à nos vies entre ses mains.

Moi j’adore ces sensations et surtout les paysages que nous apercevons aux sommet des dunes. C’est beau, c’est fun. Et à ma grande surprise, Cachou surmonte sa peur, se décrispe, rigole et arrive à profiter de cette situation unique ! Heureusement, au bout d’un moment, nous faisons une pause pour admirer le paysage. Ça me rappelle mon aventure du 4L Trophy. C’est vraiment beau toutes ces dunes de sable à perte de vue.

Le prochain arrêt sera pour surfer.

Cachou qui a eu sa dose de sensations fortes pour l’année décline l’offre. Et c’est vrai que c’est impressionnant de s’allonger sur cette planche en bois et de dévaler la pente la tête la première. Mais c’est vraiment chouette et ça glisse étonnamment bien.

Le moins rigolo dans tous ça, c’est qu’il faut tout remonter à pied. Quelques secondes de descentes pour des minutes de remontés.

J’essaierai de le faire debout mais… ça ne sera pas une grande réussite…

Enfin nous finissons par une pente de 20 mètres pour des dernières sensations, le buggy viendra nous récupérer en bas.

L’excursion s’achèvera par la contemplation du couché du soleil. Juste magnifique !

Nous revenons à Huacachina entre le sable chaud et le ciel rouge feu, des souvenirs plein la tête.

Tacama, l’art du vin péruvien

Nous profitons d’une dernière journée à Ica pour aller visiter un domaine de 250 hectares :Tacama.

Le domaine est ultra sécurisé et les vignes contrastent vraiment avec les dunes de sable au loin.

Quel bonheur de retrouver des vignes et du vin ! Nous sommes en Mars et pour l’hémisphère sud, cela signifie que les vendanges battent leurs pleins.

Le musée et la visite sont très intéressantes avec les machines, les barriques et tout le procédé de fabrication (qui n’a plus de secret pour moi après la réalisation de ce court métrage sur le parcours du raisin jusqu’à la bouteille).

La dégustation nous laissera dans un état d’ébriété avancé (c’est ça de vouloir tout goûter). Et oui parce qu’au Pérou, un domaine de vin se doit de faire également du Pisco (vin rouge distillé aux alentours de 40° degrés d’alcool). Et si l’on ajoute à cela fait presque 6 mois que nous voyageons sans boire… « Hips…. »

Enfin ce n’est pas parce que nous sommes saouls que nous n’apprécions pas le vin local. L’Albilla d’Ica avec un cépage local est tout simplement une merveille gustative à ne louper sous aucun prétexte si vous allez dans le coin !

Notre excursion se terminera dans le centre d’Ica pour profiter de nos dernères heures avant de reprendre la route vers le sud.

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