Septembre 2016. Ou plutôt en Birmanie. Le nom « Myanmar » n’étant pas encore très utilisé en France.
Nous arrivons tôt le matin à l’aéroport de Yangon (ou Rangoun, il y a plusieurs orthographes et prononciations possibles pour chaque lieu ici).
Et c’est une grosse claque ! La première impression est que nous sommes dans un pays authentique. Les taxis ne sont pas oppressants et un « non merci » avec le sourire suffit pour qu’ils n’insistent pas. Nous préférons marcher jusqu’à l’arrêt de bus le plus proche (30 minutes de l’aéroport) pour nous imprégner de l’ambiance de la ville.
We come to Yangon
Avant d’arriver au panneau « We come to Yangon » (le « L » est tombé du coup ça ne fait plus Welcome…), nous voyons au loin un taxi arrêté au bord de la 4 voies les deux portières grandes ouvertes. Nous pensions qu’il voulait nous proposer ses services mais ce n’était pas du tout la raison de son arrêt. En nous approchant, nous apercevons le chauffeur accroupi entre les deux portières. En nous voyant, il se redresse et remet son Longyi (Jupe birmane traditionnelle). Sur le sol, un gros caca liquide… Pour faire ça sur une voie rapide, ça devait vraiment être une urgence absolue ! En tout cas, quel accueil 😀
Le bus : une sacrée expérience
Le bus, c’est tout une histoire. Il nous fallait traverser la 4 voies. Pour traverser, rien de plus « simple »: imiter les locaux. Nous nous plaçons discrètement (tout est relatif: 2 blancs avec 2 énormes sacs…) derrière un Birman, attendons son top départ, dès qu’il démarre, nous affrontons la circulation en même temps que lui.
Direction le bus n°50. Le bus 50, parlons en ! Comment ça s’écrit 50 en Birman ??? Tous les bus ont un chauffeur (c’est mieux quand même !) et un rabatteur qui crie les lieux de destination. Il nous consacre environ 20 secondes et nous dis « OK OK ». Nous montons sans trop savoir vers où nous allons. Par chance le bus est à l’arrêt, nous ne sommes donc pas obligés de sauter dedans en marche comme nous avions pu le voir. Merci ma carte hors ligne et le GPS de mon smartphone. Sans ça, prendre le bus aurait été beaucoup plus compliqué. En plus d’être entourés uniquement de Birmans, ce moyen de transport ne coûte vraiment rien. 100 Kyat (0.07€) pour deux au lieu de 3500 Kyat (2.55€) le taxi. Vraiment très sympa !
Les rues de la ville
Le matin au lever du jour tout est très calme. Les gens se réveillent et partent travailler. Mais à partir de 9h et jusqu’à tard le soir la ville devient très animée !
La circulation se densifie. Restaurant de rue, vendeur de fruits et de légumes les arrosant avec une bouteille d’eau percée pour qu’ils restent frais… Les odeurs de nourritures se mêlent à celles d’eaux stagnantes. En cette période, le soleil se lève vers 6h pour se coucher à 18h. Le temps est constamment lourd et humide, comme avant l’orage chez nous.
La nourriture Birmane
Pâtes et riz sont la base de l’alimentation Birmane. Ils ont également beaucoup de fruits et ils font beaucoup de salades composées.
Bravo à la cuisinière ! Sans compter sur les supermarchés qui se développent.
Non mais sérieusement, on a ces têtes nous en Europe ?
Le marché de Bogyoke
Après 20 minutes de marche entre la foule, les marchands ambulants, les chiens errants, poules et cafards, nous arrivons au marché de Bogyoke. Le plus dur reste de traverser la rue. Ici les engins motorisés sont prioritaires !
« Attention ce lieu est hautement touristique » avions-nous pu lire ! C’est vrai que nous avons dû croiser 10 étrangers. Les 90% des acheteurs restent Birmans et c’est ce qui en fait le charme. Bijoux, sacs de la région Shan, peintures, marionnettes de Mandalay, étoffes… Malheureusement, vu notre sac à dos déjà bien rempli, il n’est pas possible de ramener de souvenirs !
Le lac de Kawdangyi
Les pontons en bois qui font le tour du lac sont fabriqués à la Birmane, c’est à dire comme ils peuvent ! Les planches à moitié pourries n’inspirent pas confiance et pourtant le ponton à survécu à notre passage. Nous nous sommes baladés tout le long jusqu’à découvrir la barge royale. Enfin la réplique ! Ils ne sont pas fous ces Birmans, ils ne prendraient pas le risque de faire couler de l’or ! Autrefois, elle appartenait au roi et c’est maintenant un restaurant bien trop cher pour nos maigres bourses !
La pagode Shwedagon
En venant sur Yangon c’est assurément « the place to be » ! Magnifique, grandiose, superbe. Ils se battent encore pour savoir si elle fait 98 ou 108 mètres mais l’important n’est pas là ! La pagode principale est magnifique et la dizaine de temples, Bouddha, cloches qui l’entoure donnent au complexe une ambiance irréelle.
Pratiquants et non pratiquants s’y mélangent pour le bonheur de tous.Liberté, égalité, fraternité ? Je n’irai pas jusque là dans un pays où l’armée gouverne mais quand même.
A chaque angle, des gens vénèrent et bénissent le Bouddha qui correspond à leur jour de naissance. Apparemment, je suis né un Vendredi et Cachou un samedi. Et vous quel Bouddha vénéreriez-vous ?
Pour le moment, Yangon nous a totalement dépaysé et on adore ! Entre découverte, relaxation et méditation.
Nous sonnons le commencement d’une belle aventure !
Alors maintenant…
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Merci !
Laeti votre 1ère fan
Alors toujours la première fan?
Ça donne envie dés le début, good job pour l’article et les photos 😉 q suivre
Gros bisous
Thank you. C’est vraiment pas évident internet ici 😉
Alors mon Da, on te voit plus beaucoup par ici… Toujours chaud pour le Pérou ?
Ne vous prenez pas la tête ! Entre le site et facebook (les 64 photos dernièrement), bien qu’addicts, nous ne sommes pas en manque. vivement la prochaine dose quand même !